BòSô//HEAJ#ComGraphPub
Quid?!

L’affiche est omniprésence dans l’espace public. L’œil humain n’a jamais été autant sollicité de toute son histoire. On a calculé qu’entre sa naissance et l’âge de dix-huit ans, toute personne est exposée en moyenne à 350 000 affiches publicitaires et culturelles. Dans cette jungle de messages, comment réussir à faire entendre sa voix et retenir l’attention du public ?
Dans le cadre du Festival des Beautés Soniques, les étudiants de Communication Graphique et Publicitaire de la Haute École Albert Jacquard ont travaillé sur les sens, le message et le renouvellement périodique de l’affiche. Celles-ci sont collées dans les espaces urbains et publicitaires, puis, chaque semaine recouvertes par d’autres. Elles se décollent, sont déchirées donnant de nouveaux assemblages graphiques et délivrant de nouveaux messages.
Pour ce workshop, nous avons explorer 3 modes de communication: l’affiche statique, l’affiche animée et l’archigraphik. Vous pourrez découvrir les réalisations de nos étudiants sur 3 sites: le Centre Culturel des Abattoirs de Bomel, le théâtre de Namur et un ancien entrepôt situé au cœur de Namur qui sera dévoilé lors du vernissage de ce mercredi.

Des affiches en mouvement
Entre le gif et le teaser, les éléments graphiques et typographiques s’animent à l’intérieur du cadre pour mieux susciter l’attention du passant. Le motion design est omniprésent et en perpétuelle évolution: pub, génériques, posts, broadcasts, vidéos, banners, signalétique… nos écrans et nos espaces sont désormais en mouvement perpétuel.

Quid de l’archigraphik ?
Entendez graphisme dans un espace architectural. Ce workshop a été réalisé sur le thème du rebus et de l’affiche détériorée tout en faisant référence à l’interaction sociale et la communication.
Cette installation est un amoncellement de planches de bois récupérées puis peintes pour rendre la structure homogène. Le bois à été récupéré dans les appartements de cet entrepôt. Il a fallu « déconstruire » les pièces anciennement aménagées pour « reconstruire » cette installation (plancher, portes, meubles, etc…). Les affiches ont été collées les unes sur les autres, en plusieurs couches, selon la technique de la stratification, sur les différents supports (murs, plafonds, structure de bois, panneaux de bois). Puis elles ont été « décollées » à la façon du célèbre artiste Jacques Villeglé dont la démarche était de travailler les affiches de rues lacérées.
L’espace a été réinterprété sous le même thème « déconstruction/reconstruction ».
Nous vous invitons à découvrir les différentes installations sur les 3 sites pendant le festival des Beautés Soniques qui se déroulera du 25 au 29 octobre 2017.